Bonjour a tous, je m’appelle Adel, j’ai 19 ans et je suis un fervent fan de saint seiya.
Pour ma part, saint seiya, c’est la saison du sanctuaire, les autres ne sont pour moi que des rajouts. J’ai surtout était marqué par le personnage de Camus. Les épisodes relatant son combat face à Hyoga sont pour moi les plus poétiques et mélancoliques. Camus est si torturé mentalement que je l’ai tout de suite apprécié. Enfin là n’est pas aux discussions sur la série mais plutôt a mon Rp.
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L’obscurité… Mère du monde, source de toute chose… Enclin à la souffrance les hommes viennent s’y perdre. Un corps, encore jeune, adolescent même, flotte dans cette mer sans consistance, sans chaleur, sans lumière, sans vie. Deux yeux s’ouvrent, mais la tâche est inutile, la vision n’est plus… rien ne subsiste en ce monde, pourtant l’être pense, remue, se débat, tente de se raccrocher a quelque chose, pourtant il n’y a rien ici bas. Mais les légendes commencent souvent par un acte qui tient du miracle, une lueur, faible mais terriblement lumineuse dans cette obscure prison. Une petite sphère de la taille d’une main, resplendit sous les yeux de l’enfant qui s’éveillent enfin à la candeur de la lumière. Il se rapproche, son esprit s’éveille enfin, reprenant contrôle du corps et conscience de lui-même. Deux frêles doigts s’aventure à sentir la chaleur qui émane de la sphère lumineuse, puis c’est le contact, du bout des doigts, le gamin saisissent la sphère à pleine main. Un éclair, des images qui frappent, puis plus rien. L’obscurité reprend.
Un frisson… Une sensation, le corps endoloris, une léthargie provisoire qui fixe le corps a ce sol de glace. Les mains et les poignets sont devenus bleus, les haillons que porte le jeune garçon s’envolent puis retombe sous la bise glacée. Les cheveux mi longs virevoltent aussi, et ne font qu’accentuer le fait que le corps est figé. Un effort et un doigt parvînt à s’extirper de l’handicap. Un autre effort, puis c’est maintenant la main entière qui remue, deux paupière s’éveille, l’esprit reprend conscience, l’enfant reprend vie. Il tente de se lever, de tenir sur ses doigts encore meurtris par la morsure du froid, mais il n’y parvient pas, il retombe lourdement sur le sol gelé et lâche un petit gémissement de lutte. Mais il veux se battre et a nouveaux lève ses bras. Tentative désespéré, il parvint cependant a bloqué sa chute avec son coude, et reste a moitié levé. Un dernier effort plus mental que physique et le voici debout… frêle de sa taille, les jambes s’entrechoquant et les mains tentant désespérément de se réchauffer
Il regarde autour de lui, une lande glacée, sans vie, sans réelle lumière à l’horizon. Pas de nuage, un ciel azur, un soleil blanc, mais dont les rayons semblent se perdre avant d’arriver sur terre.
*Marche. Marche*Un pied s’avance, l’autre suis, le jeune garçon commence à marcher, sans trop savoir où ses pas le mèneront. Ses yeux sont noirs, il regarde devant lui l’air destiné à découvrir les circonstances de cette position.
Après trois jours de marche vers un point plus haut sur la ligne de l’horizon, le jeune adolescent découvre enfin un semblant de vie. Le point précédemment visé est un énorme amas de blocs de glace empilés les uns sur les autres. Ce n’est sûrement pas l nature qui fut œuvre d’une telle chose, mais bien un homme. Car une telle disposition n’est pas faite au hasard. Le garçon contemple l’édifice, mais ses paupières sont lourdes, et son corps s’est déjà vidé de toute énergie. Une mèche de cheveux qui vole, un corps qui s’effondre.
« Hey oh. Hey oh !! Petit gars réveille toi… bon sang… »Un homme d’une cinquantaine d’années est penche sur le corps inanimé de l’adolescent cherchant a le réveillé de sa torpeur. Proche des deux hommes, un feu crépite dans une sorte de cheminée improvisée avec de vieux bouts métalliques. Le feu réchauffe les membres du jeune garçon et peu a peu, il reprend les couleurs de la vie. Une heure plus tard, alors que l’homme fatigué de parler à un pseudo mort, s’est décidé à préparer le dîner, les paupières s’éveille pour la deuxième fois depuis le trou noir. Le corps se lève en sursaut, regarde autour de lui d’un regard vif et inquiet, il découvre l’homme mais ne trouve rien de mieux à faire que de se cacher sous les fourrures sur lesquelles il a dormit.
« Bonjour Camus ! »Hein ? Comment ? L’homme vint de nommer le garçon sans que celui-ci ne sache réellement son prénom. Il se tâte, regarde sur son corps une moindre marque qui aurait pu induire l’homme vers se prénom. Au poignet se tient une gourmette en or, sur la face sue rieur est inscrit Camus, sur la face intérieure est inscrit une date de naissance ‘5 février’. Sans avoir le temps de bien comprendre se qu’il se trame, l’homme reprend.
« Camus… Camus du verseau… C’est un bien beau signe astrologique le verseau. Il parait qu’il est preuve d’un grand courage et d’une ténacité à toute épreuve. Mais c’est aussi un signe terriblement torturé, ne pouvant agir, sur le flot de son destin qui coule inlassablement.
Ne t’en fait pas, ta destinée commence ici avec moi. Et tu verras, je suis sur que tu y prendras du plaisir. En attendant mange donc ceci »Camus si fraîchement nommé prend le bol que lui tend l’homme et dévore sa mixture pâteuse et sans réel goût. Trois jours qu’il n’a pas mangé, il tend a nouveau le bol demandant une autre ration, ce que l’homme ne tarde pas à accepter avec un large sourire et des yeux complices.
Camus devînt donc l’élève de l’homme nommé Mythos, le seul chevalier de l’ordre à s’être exilé en Sibérie après les dures batailles qu’avait rencontré la déesse Athéna. Un chevalier doué d’un pouvoir exceptionnel, il était en effet le seul homme à avoir atteint le zéro absolu, température ou même l’or gèle, sans s’être élevé au 7ème sens. Par l’envoie de cet enfant, Mythos découvrait une nouvelle route a sa vie de martyre. Il devait faire son éducation, lui apprendre à se battre et enfin à être digne de porter l’amure qui l’attendait en Grèce.
Les trois années qui suivirent furent employées à l’apprentissage du combat. Autant physique que mental, Mythos inculqua au jeune Camus, les valeurs chevaleresques, et la notion de cosmos ainsi que son utilisation. Camus se distingua rapidement, par un contrôle aisé de ses forces. Intelligent et réfléchit, il calculait chaque action, pour en étudier le potentiel offensif ou défensif. Il apprit à contrôler les lois qui régisse ce monde et à les dépasser, comme par exemple faire chuter la température à une vitesse phénoménale. Son apprentissage se clos par un combat des plus rudes face à son maester. Mythos reconnut Camus comme le plus puissant homme sur terre et l’envoya en Grèce réclamer son dut.
Cependant, Mythos était fou et Camus en avait conscience. Même si son apprentissage avait été utile Mythos avait fondé trop d’espoir en Camus. Il le croyait maître des hommes, mais Camus était un homme comme les autres, il avait le pouvoir d’un chevalier d’or, mais était l’égal des autres chevaliers. Cette notion d’égalité que ne lui avait pas inculqué Mythos avait germait dans l’esprit de Camus. Il savait qu’il n’était pas grand-chose, mais la fierté de son apprentissage pesait aussi beaucoup.
A 20 ans il parvînt au sanctuaire, avec la prétention de porter l’amure d’or du verseau. Il ne lui fut pas difficile de prouver sa valeur, il devînt donc le 11eme chevalier d’or et devint le serviteur de la divinité Athéna.