Pandora, Dame des Enfers [ Validée ]

Ma poitrine, ma tête… J’ai si mal… Pourquoi ne puis-je oublier ? J’ai pourtant tout fais pour chasser de mon esprit cette partie de mon passé. Mais comment pourrais-je en faire fi, alors que c’est à cette époque, que j’ai su qui j’étais et que j’ai rencontrée pour la première fois le Seigneur Hadès-sama. La souffrance d’une blessure provoquée sous le coup d’une colère subite, mais qui ne pourra plus jamais se refermer. Puis la joie, le bonheur qu’on a lorsque quelqu’un vous prouve qu’il vous comprend et qu’il sait ce qu’il c’est passé…
Encore une fois, ma vie de petite fille, là où ma vie a basculé, défile de nouveau dans ma tête. Toutes les douleurs de mon passé ressurgissent en même temps que je m’en souviens.


Un manoir en Allemagne :

A cette époque, je n’ai que 8 ans seulement. Je faisais partie d’une riche famille d’anciens nobles. A cet âge je connaissais les bonnes manières, mon apprentissage se passait par des cours par correspondance et on m’apprenait à jouer de la harpe. On était une famille heureuse, et je n’avais pas à me plaindre le l’affection de mes parents Du moins pas jusqu’à ce jour, ou plutôt cette nuit…
Un cauchemar vint me hanter. Je me voyais marcher entre des armures sombres, dans un endroit tout aussi sombre qu’il me semblait connaître et que pourtant ma conscience de jeune fille ne connaissait pas. Une étrange aura entoura ces armures et je pris peur lorsque je vis des formes s’en vêtir. Je m’agitais, tremblais, gémissais dans mon sommeil. La moi de mon rêve n’avais pas peur, mais mon vrai moi si. Je voulais me réveiller mais je n’y arrivais pas. Quand soudain je sentis la main fraîche de ma mère sur mon front brûlant, puis sa voix qui m’appelait. Mais mon rêve semblait ne pas vouloir me laisser partir, jusqu’à ce que j’entende le cri strident de ma mère. J’ouvris alors brusquement les yeux, m’arrachant à mes songes. Par instinct je tournai la tête vers ma mère qui était devant la porte, un regard d’épouvante fixé sur moi, elle était terrifiée.

-Maman…
-Ne m’approche pas !

Je ne comprenais pas. Jusqu’à ce que je remarque une légère lueur qui me force à regarder mes mains. Une aura mauve m’entourait. A l’inverse de ma parente, je n’eu pas peur, je fut simplement désorientée.
Mon père, alerté par les cris de sa femme, entra à son tour. Sa réaction ne se fit pas attendre. Il n’eu pas peur. Non, il me fixa avec une haine que je n’aurais jamais cru possible de sa part. Il ne dit rien, mais sortit de la pièce avec son épouse en état de choque, et je l’entendit fermer ma porte à clef. Prise de peur, je m’étais jetée sur la porte, frappant dessus, suppliant mon père de l’ouvrir, mais rien…

Dés le lendemain, je fut conduite à l’hôpital, et pendant plusieurs semaines j’ai subit des examens en tout genre. Je ne comprenais rien. Depuis cette fameuse nuit j’étais dans un état second. Je fus suivit psychologiquement à la demande de mes parents, mais jamais je ne parlai de ce phénomène. Le temps passa et mon rêve revint à de nombreuses reprises. Chaque fois différent, car chaque fois avec plus de détail et de netteté. A tout mes réveilles, cette même aura m’entourais toujours, plus intense et plus forte rêve après rêve. Quelques rares fois, ma mère me rendait visite, et chaque fois je la voyait se fragiliser. Alors que deux ans déjà c’était passé, elle me voyait encore comme la petite fille que j’étais avant que tout ne tourne au drame. J’avais pourtant 10 ans…

Un jour de mes rares retours à la maison, je décidai de sortir. Mes pas me conduisirent inconsciemment dans une plaine déserte, et au loin je voyais un château sur une colline, vers lequel je me dirigeais. Il me semblait étrangement familier. Certes je le connaissais par le biais du folklore local, le fameux château d’Einstein, mais pour moi il avait une autre symbolique plus profonde, mais que je ne saisissais pas encore.



Arrivée, je pu voir une sombre silhouette sur le pas de la porte. Naturellement, je me suis inclinée. J’avais l’impression de le connaître depuis toujours et pourtant il m’était étranger. Un profond respect et de la confiance à son égard m’envahirent. Une prestance divine, une magnifique et terrible puissance qui imposait le respect, voir la crainte, voila ce que cette ombre dégageait. Au plus profond de moi, sans même lui avoir parlé et malgré que je ne le voyait qu’indistinctement et pour la première fois, j’avais l’impression d’avoir retrouver… Un frère… J’avais l’impression d’avoir quitté le monde contemporain, quand je l’entendis parler :

-Voudrez-tu visiter les lieux ?
-Je ne voudrais pas vous déranger ni m’imposer Sire.
-Tu ne fais rien de cela.

Sans autres paroles il franchit les portes et je le suivis. Il me fit entrer dans presque chacune des pièces de l’ancienne bâtisse. Je me sentais étrangement comme chez moi. Il ne disait rien, si ce n’était quelques brèves explication à mes questions de jeune adolescente émerveillée par tant de beauté. Tout était si sombre et pourtant si beau. J’avais l’impression que ces lieux faisaient partie de ma propre histoire. Une histoire que j’aurai oubliée, ou que je n’aurais pas encore vécue…
Finalement, nous avions tout vu –sauf quelques pièces dont il m’avait refusé l’accès- et il était tant pour moi de rentrer dans ma propre demeure. Alors nous sortîmes et, voyant qu’il ne dépasserait pas le seuil de la porte, je lui parla avec respect :

-Au faite, pardonnai-moi, mais je ne me suis même pas présentée. Je m’appelle Pandora. J’ai été enchantée de vous rencontrer.
-Moi de même jeune Pandora. Quant à moi, je me nomme Hadès.
-Ha… dès… ?

Une étrange sensation m’envahis. J’avais l’impression d’avoir toujours su son nom. Soudain, tous mes rêves défilèrent en une fois dans ma tête à une vitesse étourdissante, faisant ressurgir cette aura mauve qui avait brisé ma vie d’enfant. Craignant de sa réaction, je ne pu m’empêcher de fixer l’ombre de son visage, je pu distinguer qu’il était satisfais de me voir ainsi.

-N’ai pas peur de ton cosmos. Maîtrise-le.
-Mon…. Cosmos ?

Il m’expliqua alors ce que c’était et me somma presque de le maîtriser très vite.

-Il te sera utile, lorsque le temps sera venu pour toi de revenir. A présent, retourne d’où tu viens.

Puis il disparut, et j’eu la certitude que jusque là je n’avais vu qu’une image. Je restât quelques minutes sur place, afin de maîtriser mon cosmos pour qu’il disparaisse. Puis je m’en suis retournée chez moi…

Les années avaient passées sans que je ne revois Hadés ni n’entende parler de lui. A tel point que je me demandais si je n’avais pas de nouveau rêvé. J’étais peu à peu devenue une jeune femme distante et froide. Mes longs et sombres cheveux, mes robes sombres, le plus souvent noires, contrastant avec la pâleur de ma peau. Elégante et pourtant si froide et dangereuse, traîtresse. Voila comment l’indifférence des autres m’a permis de devenir. Cette attitude des deux côtés m’avais fais mûrir trop vite, on pouvait avoir du mal à croire que j’avais 15 ans.
Plusieurs fois, mon cosmos avait surgis et à chaque fois je me rappelais les paroles d’Hadès et tentais de me maîtriser. Ce fut dur et très long, d’autant plus que je ne connaissais que le nom de cette force en moi. Cependant après de longues journées enfermées seule à ne passer mon temps qu’à dompter ce cosmos, je parvint finalement à le maîtriser. Aujourd’hui je n’ai aucun mal à l’utiliser à ma convenance.

Soudain, alors que je lis une mythologie, un choque, suivit d’une vive douleur travers mon dos. Je n’ai pas le temps de comprendre que je commence déjà à m’écarter d’une deuxième attaque et que je sors en trombe de la maison. Il fait nuit et aucun cosmos n’est visible, mais je le sens… Il est là à rôder près de moi, hostile. De longues minutes passe sans un seul mouvant ni ne sache à qui appartient ce cosmos. A nouveau il attaque, j’essaye d’éviter mais je suis quand même blesser au côtés. Ca, il ne fallait pas… C’est alors qu’une idée me vint. Elle me fait revenir dans la maison et je sans mon adversaire me suivre en croyant que je tente de fuir. Mais ce n’est pas le cas. Je l’entraîne avec moi dans la salle de concert de la maison. Cette pièce même où ce trouve les harpes. L’inconnu tante encore de me frappé, mais j’évite alors que mon cosmos commence à s’enflammer et dans mon mouvement je m’était élancé vers la harpe et ma main en toucha les cordes dans un bruit presque affreux. Le son se matérialise en un éclair sombre pour frapper mon ennemi. Agacé que j’ai pu le toucher, il reprend de plus belle, essayant par tout les moyens de m’écarter de l’instrument. Mais je m’écarte puis reviens, trouvant toujours moyen de pincer au moins une corde pour blesser mon adversaire. Mais soudain, une douleur fulgurante travers mon dos.

-Co… Comment ?!

Il était devant moi, comment a-t-il pu me frapper au dos ? Mon esprit se brouille, mais je ne veux pas en rester là. D’un pas chancelant j’atteins une dernière fois la harpe, mais une seconde attaque, plus forte encore, me touche au même endroit dans une douleur atroce. Une larme coule sur ma joue… J’entâmes une longue chute, mais dans un dernière effort mon cosmos s’enflamme alors que ma main s’accroche aux cordes pour pas que je tombe. Mes les cordes se sont brisés et j’ai su, au cri de mon attaquant que j’avais réussi à avoir raison de lui. Mais j’allais bientôt le rejoindre… Pardonnez-moi Hadès-sama… Je n’ai pas étais à la hauteur…. Finalement, mon esprit se perd dans les ténèbres…

Aujourd’hui :

J’entends une voix… Pourtant, je n’ai pas repris connaissance… Alors pourquoi ? Comment ce fait-il ? Aurais-je une vie après la mort ? La voix se fait plus insistante, puis je comprends. Bien sûre, on parle à mon esprit, et je reconnais là la voix qu’Hadès avait bien voulu me faire entendre lors de ma visite au château.

-Pandora… Il est temps à présent… Réveille-toi ! Reprend la place qui t’est destinée depuis le début. Réveille-toi et deviens maîtresse des Spectre de l’Enfers !

Je le savais… J’avais depuis le début, mais sans m’en rendre compte, su que ma place était auprès d’Hadès, dans son royaume. J’étais si différente de ma famille… Ni d’esprit ni d’apparence je ne leurs ressemblaient, tandis qu’auprès de lui et au château je m’étais sentis chez moi. Je prends aussi connaissance que je ne suis pas morte, j’avais simplement perdue connaissance. Finalement j’ai su survivre grâce à l’utilisation désespérée de mon cosmos lorsque je croyais mourir…
Je pense à Hadès, que je remercie intérieurement, sans vraiment en connaître la raison. Mon Seigneur... Ce même homme, non, ce même dieu ! Que durant toute mon enfance jusqu’à il y a peu, je considérais comme mon frère. Aujourd’hui encore, alors que j’entre dans le château, je me prends à le considérer comme tel. J’ai peur qu’il ne le prenne mal et qu’il ne m’en veuille, mais je ne peux m’en empêcher.
Lentement, je rouvre les yeux. J’ai la surprise de me retrouver dans une pièce que je reconnais être l’une des chambres du château d’Einstein. Alors que je me redresse, un léger tiraillement se fait sentir au milieu de mon dos. Ainsi garderai-je sûrement pour toujours la trace de cette attaque traîtresse… Je remarquais ensuite que je portais l’une de ses chemises d’hôpital. J’avais donc du recevoir des soins médicaux, mais vu la taille quelque peu étroite, cela devait faire quelque années déjà ! Je me lève pour me m’assoire devant la coiffeuse de style ancienne, et j’observe mon image dans le miroir. Mon teint est toujours aussi pâle, mes cheveux noirs sont encore plus long et tombent au bas de mon dos. J’ai à présent le regard et les traits d’une femme. Enfin, je me coiffe puis m’habille. Il y avait une armoire avec plusieurs robes que je savais être à ma taille. Celle que je revêtis est une robe noire simple, que je cercle d’une écharpe d’argent.
Je fini finalement par sortir de la pièce pour me mouvoir dans les couloir du château. Telle une ombre à la peau pâle, les yeux fermés, je sais parfaitement où je vais.



Quelques minutes suffisent pour me retrouver face à une lourde porte de bois bardé de fer que j’ouvre sans mal. « La salle à la harpe », comme je l’avais nommé dans mon enfance. C’était une pièce circulaire, sur une estrade également circulaire se trouvait une magnifique harpe sculptée à l’ancienne, un petit tabouret à côté. La lumière du soleil qui filtre par le plafond de verre aux peinture angélique éclaire la place tandis que je m’installe près de l’instrument dont j’effleure tout d’abord les cordes qui frémirent dans un son clair.



Soudain, une étrange bague apparaît, se reliant à mon poignet par un mince fil violet. Je souris :

-Hadès-sama ô, voici mon serment d’allégeance…

Puis, refermant les yeux, mes doigts coururent et pincèrent les cordes qui se mirent à émettrent un morceau semblable à un requiem, sombre et magnifique. C’était le requiem de ma vie passée, qui se termina par un morceau de ma composition, sombre et mystérieux, en l’honneur d’Hadès… L’ancienne Pandora était morte en même temps que j’avais sombré dans le coma. A présent je me trouvais être Pandora, prêtresse d’Hadès et maîtresse des Spectres. Pandora, la Dame Noir des Enfers…

Bienvenue, dame Pandore, je vous promets beaucoup de cadavres de chevaliers pour la Holy Wars...

Merci cher Rhadamanthe! J'ai confiance en toi quant au grand nombre de cadavre que tu empileras. Mais eux... Evite de les laisser trainer n'importe où quand même, ça fais désordre après.

Bienvenu Pandore

Merci Sorrent et Shaka.

Pour un texte que j'ai écris entre 1h et 2h du mat et que j'ai remanié x fois, je suis plutôt fière de moi
En tout cas je confirme, ce n'est pas le Background définitif. Je vais tenter de faire encore mieux pour le vrai

Encore merci pour ma validation, bisous

Je remarque que je n'ai même pas saluer cette chère Pandore. Alors Bienvenue, puisses-tu t'amuser sur ce Forum

Bonjour a toi pandore et bienvenue, meme si ,os idéaux nous sépare, nous avons le point commun d'être assez "froid" !!

Merci les amis

Camus -> Effectivement cher ami du Verseau, nous somme tout deux quelque peu... frigide. Mais peut-être avons nous l'autre point commun de cacher notre vrai visage sous ce masque de glace?

Orphée -> Les portes des enfers vous son toujours ouvertes. A l'occasion peut-être pourriez-vous passer pour accompagner ma harpe de votre lyre?

Lol Shaka. Et bienvenue, Pandore-chan.

*mode Pandore on*

Un sourire s’affiche sur le visage de la jeune Pandore alors qu’elle écoute les paroles qui sont prononcées. D’abord heureux de l’apparition de son Seigneur Hadès, elle s’incline devant lui avec grâce tout en lui adressant un agréable sourire, signifiant sa joie de le voir. Puis elle sursaute en entendant les mots « Pandore-chan » et semble pour quelques secondes surprise et désappointé. Visiblement, rare son les fois où elle à dû entendre de tel mot, surtout de la part d’un chevalier ! Enfin elle se retourne afin de répondre aux monologues des deux Saint d’ Athéna :

-Comme chacun de vous, j’ai mes raisons pour avoir choisi le camp où je me trouve à présent. J’accorde que nos idées diffèrent, mais je pense que le résultat que nous cherchons n’est pas si différent. Chevalier de la Lyre je ne peux vous dire qu’elle femme se cache derrière mon masque glacé. Mais peut-être ne suis-je pas aussi sombre que vous ne le pensez, même si après, tout est une question de définition des mots. J’espère par contre que vous saurez, retrouver quelqu’un qui vous a rendu aussi heureux qu’Eurydice. Quand à vous, chevalier de la Vierge, me voir quitter les ténèbres est une chose peu probable. Car comme vous, vous avez juré fidélité à Athéna, moi j’ai juré fidélité à Hadès-sama. J’ai mes raisons comme vous avez les votre et comme vous, c’est avec mon cœur que j’ai choisis mon camp. Je suis dévouée à Hadès et le trahir signifierai me trahir moi-même. Cependant, j’espère que malgré cela, vous n’aurez pas une vision trop négative de ma personne.

*mode Pandore off*

*Mode faux admin on*

Un conseil, arreter de flooder, sinon je vous renvoie du fofo...

*Mode faux admin off*

Et la grande retardatère c'est..........moi, vraiment désolée chère Pandore, pourriez vous me pardonner?

Et bah les garçons toujours galants avec les filles à ce que je vois^^